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Espace voyages - Quelle Europe ?

L'Europe est un échec. Aujourd'hui, l'idée même ne fait plus réver. Au contraire, elle ne suscite que la défiance et le rejet des peuples européens.

Les traités européens ont été mis en place "en douce" sans réelle consultation et un minimun d'accord des citoyens. Cela fait que l'Europe est perçue comme bureaucratique et non-démocratique, ce qu'elle est dans une certaine mesure. L'Europe est incapable d'avoir une position commune face aux grands problèmes qui se posent sur la scène internationale. Par contre, pour fabriquer un europe1rasoir électrique, un grille-pain ou un tas d'autres choses, la commission de Bruxelles ou le parlement savent faire des normes qui viennent impacter la vie de chacun. Les peuples voulaient l'Europe (et la souhaitent peut être encore) pour qu'elle leur assure la sécurité au sein d'une union qui soit plus qu'un pacte de libre échange et non pas un bureau d'étude chargé de déterminer et d'imposer l'épaisseur du papier toilette.

L'Europe ne protège pas contre la mondialisation, contre la finance et la spéculation, contre les injustices économiques, contre le libéralisme sauvage, contre les flux migratoires illégaux, contre les extrèmismes et l'obscurantisme qu'ils soient d'ici ou venus d'ailleurs.

Alors faut-il renoncer à l'Europe conçue comme une entité sociale et politique ? Ce sera peut-être le cas. Et ce ne sera pas la fin du monde. Mais il y a mieux à faire. Tout d'abord pour dépasser le stade actuel, il faut que les opinions publiques des nations qui la composent, y consentent. Pour cela, il faudra bien expliquer, faire de la pédagogie. Mais, il faudra plus. 

Il faut que nos nations redeviennent souveraines, bien sur mais au sein d'une confédération européenne dont les traités garentiront leur indentité nationale. Cette conférations des peuples ne sera pas la fin des nations européennes comme les traités auropéens actuels nous y entrainent. Nous avons besoin de l'Europe. Mais le grand malheur de cette époque c'est que ceux qui ont bati l'Europe, ce sont ingéniés à faire en sorte que l'on confonde Europe des nations. et Union Européenne.

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Il faut une Europe qui conserve l'autonomie et la liberté des nations qui la compose contrairement aux traités actuels qui tendent à une uniformité réductrice.

Une istitution européenne est indispensable aux peuples européens pour plusieurs raisons. D'abord pour parler d'égal à égal avec les grands blocs ((Etats-Unis, Russie, Chine, Turquie etc...). Parler d'une même voix et donc avec plus de puissance sur les sujets qui concernent nos relations avec le monde extérieur. Ce serait plus de poids collectif et plus de démocratie pour tous.

Ensuite parce que nous sommes une civilisation et à ce titre nous partageons les mêmes valeurs. Nous sommes judéo-pagano-chrétiens. Nous sommes les héritiers du monde gréco-latin. Et un ensemble de nos valeurs nous viennent de la pensée des Lumières.

 

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Mais pour bâtir cete Europe là, il faut, me semble-t-il, sortir des traités européens actuels autant dans la forme que dans l'esprit, qui ne sont que l'expression d'un post-libéralisme qui ne dit pas son nom au pire et au mieux qu'un accord de libre-échange. Il faut sortir de ces traités, jamais votés par personne et qui ont été imposés par un déni de démocratie. Pour nous Français, souvenons nous du traité de 2005, rejetez par le corps électoral par référendum et ensuite négocié et voté en douce par une majorité de députés.

canalveniseMais les peuples n'accepteront la relance de la construction européenne qu'à la condition qu'elle soit assortie d'un pacte social. Les opinions publiques ne peuvent plus se contenter de promesses. Elles ne rejettent pas l'Europe en tant que telle mais l'Europe post-libérale et les traités actuelles qui ne sont que la traduction de cette idéologie économique et l'ouverture tout azimut à une mondialisation sauvage qui met en danger la souveraineté de chaque Etat.

Il n'y aura pas d'Europe forte sans le consentement des citoyens, pas d'Europe politique sans Europe sociale. Il faut batir contruire un pacte social fondateur préalablement et non pas "en même temps" que la construction politique. C'est une erreur que de croire que le social viendra par "ruisselement" des institutions politiques ou d'une intégration économique plus poussée. La théorie du ruissellement, auquel les dirigeants européens ont cru ou fait semblant de croire parce que cela les arrangait, est totalement erronée.

Bref l'Europe actuelle est un frein ou même un coup d'arret à une intégration européenne car elle apparait et est injuste socialement et inefficace politiquement.

L'Eruope des peuples n'est pas la fin des états-nations car les peuples y sont attachés coeur et âme, viscéralement et veulent conserver une identité construite et défendue chèrement au cours des siècles dans la souffrance et le sacrifice. Cette Europe est nécéssaire pour permettre de faire co-exister liberté et identité nationale ou locale et efficacité politique européenne c'est à dire défense du continent européen et des valeurs que ses peuples possèdent en commun.

Mais prenons garde ! Si l’on veut sortir des traités européens actuels, il faut se garder de le faire à titre individuel comme dans le cas du "Brexit". Cette façon de faire ne doit pas néanmoins être abandonnée mais resté l'arme extrème au cas où. De la même manière que chaque citoyen isolé ne peut changer les choses ; l’individualisme ne conduisant dans certain cas qu’à une impasse dramatique, c’est ensemble que les peuples feront au niveau de leur Etat bouger les choses. Alors espérons que naitra en Europe un grand mouvement prenant l’initiative d’une révision des traités dans un sens social et respectueux des identités nationales. Dans un premier temps, affirmer la primauté de chaque constitution nationale sur les directives européennes serait déjà un premier pas.

L'Europe doit être la maison commune qui protège et qui rassemble, c'est à dire une Europe de peuples, partageant des valeurs communes et voulant en assurer la défense, qui s'unissent pour former un ensemble plus forts face aux défis et aux menaces comptenporains, en préservant ce qui constitue leur identité et non pas celle de peuples qui se disolvent dans le magma informe dans lequel nous entraine les traités européens actuels.